Entomologie.
Pieris brassicae
(M. Lecomte, O. et M. Pérez De Gregorio)
Une chrysalide de Pieris brassicae, qui s’est formée au creux d’une lame métallique .... elle est fixée à son support, le plus souvent verticalement, au moyen de deux points forts :
+++ une véritable "ceinture de sécurité", tissée par la chenille, au niveau médian.
+++ l'ancrage des griffes du crémaster, organe situé à l’extrémité abdominale .
Ce genre de chrysalide est qualifié de "ceinturé", par opposition aux chrysalides dites "suspendues", et "tête en bas", puisque maintenues par le seul crémaster.
Cette chrysalide est vide car l’imago en est sorti par une fente située à l’extrémité la plus renflée ; on distingue encore, sur une des photos, ce qui reste de l’enveloppe de la chenille avant la chrysalidation (tête et peau).
La photo suivante s'avère particulièrement intéressante.
À gauche, on peut observer un amas de cocons contenant les larves d'une petite guêpe (Hyménoptère) qui parasite les chenilles de la piéride du chou. La présence de ces nombreuses larves dans le corps de la chenille ne l'empêche pas de grandir et de se développer. Lorsque ces larves sont à maturité, elles percent la peau de leur hôte et nymphosent à l’extérieur sous la forme de ces cocons jaunâtres. Bien évidemment la chenille ne pourra pas poursuivre son cycle de développement et va mourir.
Ces petits hyménoptères parasites jouent un rôle important dans la nature, puisqu'ils empêchent les chenilles du chou de proliférer et de causer de graves dommages aux cultures.
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