Association des Mycologues Francophones de Belgique asbl
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Basidiomycètes.

Le genre AMANITA

Le sous-genre Amanita
Espèces avec volve et anneau, à lames blanches (une exception). ATTENTION ! ce genre comporte des espèces toxiques et d’autres mortelles ; ubiquistes. Présence d’acrophysalides dans la chair du pied (éléments très intéressants à rechercher en cas d’empoisonnement par une espèce indéterminée). Spores globuleuses ou ovales, lisses, hyalines ; basides 4-sporiques ; cheilocystides absentes ou peu différentiées ; cutis simple ou ixocutis. Hyphes parfois bouclées ; sporée blanche. Sphérocytes nombreux dans le voile. Réaction KK variable (*).

(*) Elle est ainsi dénommée parce qu’elle a été initiée par Kotilová Kubickova, en 1982, dans le sous-genre Amanitopsis, et particulièrement chez les Vaginatinae. L’auteur a constaté qu’à la jonction entre le pied et le chapeau, on pouvait rencontrer des hyphes particulières, souvent plus volumineuses, dont la cloison affiche une réaction +/- nettement amyloïde (variations de bleu noirâtre) en présence du réactif de Melzer. Pour ce faire, il faut réaliser de fines coupes à ce niveau (merci au microtome de Ranvier), les mettre à baigner durant quelques minutes dans le melzer, puis observer après dissociation à 1.000 x. La réaction sera notée KK+ ou KK-, selon le résultat obtenu.

Le genre AMANITA

Clé des Amanites : http://amanitesfr.free.fr/

Sous-genre Amanitopsis
Espèces sans anneau, avec volve ample, membraneuse, et bord du chapeau très strié. Lames blanches, devenant parfois plus sombres en vieillissant. Présence d’acrophysalides dans la chair du pied. La recherche de la réaction KK s’avère très intéressante, voire primordiale dans la sous-section des Vaginatineae. La quantité de sphérocytes dans le voile est très variable, mais ils sont toujours présents. Spores non amyloïdes, non réactives à l’iode ; hyphes non bouclées ; sporée blanche.
Par habitude, on continue à les appeler Amanita.

Sous-genre Amanitopsis