Tiques.

Ixodes ricinus - Tique du mouton
(M. Lecomte, T. Hatt, P. Leroy)

Notamment une photo de l’hypostome de la tique qui lui permet de s’ancrer dans la peau de son hôte ; sa forme dentelée inverse explique la difficulté de s’en débarrasser.

Elle est appelée tique du mouton et parfois, par erreur, tique du chien (Rhipicephalus sanguineus)
Elle est fréquente dans nos forêts et est le vecteur de la maladie de Lyme (borréliose*) et d’autres maladies pathogènes pour l’homme : infection par des Rickettsia, des bactéries parasites intracellulaires). Une étude statistique récente, réalisée en Allemagne dans une forêt considérée comme zone de loisir et portant sur un prélèvement de 1.000 tiques, a montré que 43,6 % des acariens étaient porteurs d’un des cinq pathogènes qu’elles véhiculent (8,4 % en portaient 2 et 1,6% en portaient 3) ; 30 % étaient porteuses de borrélies.

(*) Les borrélies sont des bactéries spiralées, du groupe des Spirochètes.

La première photo représente un mâle (ceux-ci ne se nourrissent pas, comme toutes les tiques mâles, ils ne sont là que pour la reproduction). Cette tique est très commune presque partout en France et pays limitrophes, la plus fréquente sur les chiens, l'homme et grands gibiers.