Le gui est un sous-arbrisseau hémiparasite de 20 à 50 cm. La tige est arrondie, articulée, divisée régulièrement en deux, jusqu’au sommet. Les feuilles sont opposées, allongées, rétrécies graduellement vers la base, épaisses, coriaces, d’un vert jaunâtre, à 5 ou 6 nervures parallèles. Les fleurs sont très petites, jaunâtres, à 4 lobes. Les fleurs mâles et les fleurs femelles sont séparées sur le même pied, et réunies en petits groupes au sommet des rameaux et à l’aisselle des feuilles. La floraison à lieu de mars à mai. Les fruits sont des baies globuleuses de la taille d’un petit pois, blanches, translucides, à pulpe visqueuse. Le gui possède des suçoirs très profondément enfoncés dans le bois des branches de l’hôte, dont il utilise la sève brute.
Les baies blanches du gui provoquent des troubles digestifs et cardio-vasculaires, occasionnellement mortels. Une dizaine de fruits se montrent déjà dangereux. Par contre, les parties vertes de la plante sont peu toxiques.