Association des Mycologues Francophones de Belgique asbl
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Ne pas confondre endomycorhizes et pseudomycorhizes
(texte & photo : M. Lecomte & C. Pizzutto)

Presque toutes les espèces végétales terrestres sont mycorhizées.

Cependant, dans l’état des connaissances actuelles, on estime que les plantes mentionnées dans les familles citées ci-après, sont incapables d’établir une symbiose mycorhizienne : il s’agit de la plupart des Amaranthacées, Brassicacées, Caryophyllacées, Chénopodiacées, Cypéracées, Juncacées, Pinacées, Protéacées, Urticacées, de quelques Fabacées (lupins) et de quelques Mousses.

Chez certaines espèces de plantes classées dans les familles ci-dessus, on peut observer des structures mycéliennes stériles à la surface des racines. Le mycélium pénètre dans les cellules de l’hôte végétal et se différencie sous forme de masses +/- sphériques à polyédriques, à parois épaisses, non reliées par du mycélium, qui fixent parfaitement la coloration proposée (bleu de méthyle acétique, appliqué selon le même protocole que pour les Gloméromycètes). A ce jour, leur fonction ou utilité reste un mystère. Par manque de compréhension de leur rôle biologique, on les appelle actuellement des pseudomycorhizes à endophytes, parfois associées à des décomposeurs (saprotrophes) s’attaquant aux cellules mortes. Il est envisageable également que le mycète en cause soit accompagné de bactéries.

Les Gloméromycètes et les plantes non symbiotiques

Brassica oleracea (chou cultivé)

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