Retour
Les ectendomycorhizes monotropoides
Dans ce cas particulier, chez le monotrope sucepin p.ex. (Monotropa hypopitys), on va observer une formation très particulière. Rappelons que la dizaine d’espèces européennes se caractérisent par l’absence totale de chlorophylle, et donc de couleur verte. On va y trouver également un manteau mycorhizien et un réseau de Hartig assez rudimentaire.
Au départ de ces hyphes vont se former des sortes de « coins » aigus (pegs en anglais) qui transpercent la paroi cellulaire, sans développer de pelotons, mais en générant une multitude de digitations pariétales qui permettront les échanges. (BJORKMAN, 1960). Les champignons responsables de ces symbioses sont des Basidiomycètes, et notamment des russules. M. hypopitys dépend strictement des tricholomes (GARBAYE, 2013).
|