La reproduction chez les ASCOMYCOTA. Les ASCOMYCOTA présentent des hyphes cloisonnées (septées) ; chaque cellule de l’hyphe contient un nombre de noyaux égal ou supérieur à 2 ; les spores, souvent au nombre de 8, sont contenues dans des asques qui sont entourées par des paraphyses (éléments stériles et très nombreux). L’acte sexuel (plasmogamie ou caryogamie) se déroule directement sur le mycélium. La jonction entre ascogone et trychogyne va permettre un mélange des noyaux par paire, chacun s’appariant avec son complémentaire ; les noyaux isolés dégénèrent ; on va parler maintenant (après fécondation), de coenozygote. Ce coenozygote va donner naissance à des hyphes à 2 noyaux par cellule, et très rapidement le bout de l’hyphe va s’allonger en un sac (l’asque) où va avoir lieu la fusion des noyaux suivie d’une division immédiate, avec formation de spores (ascospores) à polarité différente. Et le cycle sexuel peut ainsi recommencer (voir schéma). Il faut savoir cependant que les Ascomycota sont très coutumiers de l’autogamie : la fécondation s’effectue par union des cellules à polarité différentes issues d’un même individu, il y a donc peu de remaniements génétiques.
Il paraît intéressant de souligner ici que le sporophore des Ascomycètes est issu d’un phénomène sexuel alors que le sporophore des Basidiomycètes se développe à partir du mycélium secondaire.
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