Basidiomycètes.

Le genre Stropharia

Allure de collybie ou de tricholome ; chapeau souvent gluant, parfois écailleux ; anneau membraneux, +/- ample et distinct ; présence de poils d’arête sur quasi toutes les espèces ; sporée brun pourpre à noir pourpre ; spores lisses, à paroi épaisse, avec pore germinatif ; chrysocystides présentes ; cutis à hyphes bouclées, parallèles ; présence d’acanthocytes sur le mycélium à la base du pied. Voile bien développé sous forme d’un anneau ou d’une zone annulaire et de flocons sur le chapeau ou à sa marge.

Chez nous, on peut rencontrer occasionnellement deux espèces de grande taille (Ch. 6-15(20) cm) :
S. hornemannii, viscidule à visqueux, brunâtre violacé ; lames blanc grisâtre puis violacées, à arête blanche ; pied floconneux sous l’anneau ; sur bois de conifères ou de feuillus en décomposition ; spores 10-13 x 5-7 µm ; cheilocystides normales, mais pleurochrysocystides.

S. rugosoannulata, non visqueux, gris-brun à brun-rouge vineux ; pied non floconneux, à anneau ample, distinct ; lames gris sombre mauve ; poils d’arête fusoïdes ou clavés ; espèce invasive (cultivée) ; spores ellipsoïdes, à paroi très épaisse, 11-16 x 6-8 µm ; pleurochryso- & cheilochrysocystides clavées, à apex souvent mucroné ; cutis à hyphes longues, congophobes en surface.