Basidiomycètes.

Le genre Coprinus

Le genre Coprinus compte plusieurs dizaines d’espèces, très fugaces, dont l’étude s’avère complexe. Nous ne vous en présenterons ici que quelques-unes parmi les plus communes, au sein du genre. Suite aux travaux de biologie moléculaire, le genre Coprinus a été démantelé et a vu la création de 3 nouveaux genres (Parasola, Coprinopsis & Coprinellus).

Cependant, nous avons choisi de baser notre clé sur l’ancienne découpe des coprins, élaborée au départ de caractères directement observables. Dans certaines sections, on va rencontrer des spores qui paraîtront mitriformes ou elliptiques, selon l’angle d’observation. Lames déliquescentes ; présence de cystides trabéculaires dans certaines sections ; présence de pseudoparaphyses entourant les basides non bouclées, 4-sporiques ; spores lisses, apiculées, sans endospore, à pore germinatif +/- central ; sporée noire ; cheilocystides ; pas de pleurocystides ; cutis à hyphes parallèles ou trichodermique ; hyphes souvent non bouclées, mais on rencontre parfois de fausses boucles.